dossier2019

l’association « la carrière » créée en 2005, l’association la carrière s’est donnée pour mission la création et le développement d’activités artistiques et jardinières sur l’emplacement d’une ancienne carrière de pierres. depuis sa création, des centaines de bénévoles ont participé aux activités sur le site, à l’initiative du collectif, un groupe composé de 12 à 25 personnes qui le fonctionnement à l’année. au sein du collectif, animé par un bureau comprenant 5 coprésidents, les responsabilités sont partagées par l’ensemble des membres. depuis déjà quelques années, nous tenons régulièrement informés nos adhérents des travaux réalisés sur le site, et, tout récemment, nous avons mis en place « l’écho de la carrière », une lettre d’information sur les principales décisions du collectif.. chaque année, une assemblée générale permet de rassembler les adhérents, de dresser un bilan des actions passées et d’échanger sur les projets en cours ou à venir. en gère un lieu de création avant tout dès l’origine, l’association a basé son action autour de la création artistique. les premiers travaux ont consisté à dégager un espace scénique d’une part, et à permettre l’accès du public d’autre part. au fil des années, l’aménagement du site a accompagné les créations artistiques, en remodelant les espaces dédiés à ces dernières, et en facilitant la circulation des visiteurs et des spectateurs. on peut ainsi identifier : - le « gouffre », l’espace de jeu aménagé dans la partie basse, comprenant un fond marécageux, un plateau scénique de 14mx12m et des maisons- décors de part et d’autre. - le gradin, construit en 2007, et actuellement en cours de rénovation complète sur 3 ans. comptant à l’origine plus de 600 places, la nouvelle structure sera réduite pour offrir un meilleur confort et une meilleure adaptation aux spectacles que nous proposons. - le « plateau », constitué d’un grand espace dégagé sur la hauteur intermédiaire du site. - le « hangar », construit en bordure du plateau, qui accueille la cuisine et constitue l’espace de restauration. il peut aussi accueillir des manifestations. - le belvédère, construit en 2013-2014 sur la partie la plus élevée. conçu par l’artiste russe nicolas polissky, il a été réalisé entièrement en bois de châtaignier. il offre à son sommet un panorama sur les marais de la vallée de vilaine, et attire ainsi de nombreux visiteurs. il constitue actuellement l’une des étapes de la « traversée moderne d’un vieux pays », parcours la carrière vue de la passerelle l’étang et les gradins le hangar au fond du plateau le belvédère de polissky

touristique reliant nantes au mont st michel, via st nazaire, rennes et st malo. - le « chemin de ronde », permettant de faire le tour du site en empruntant un sentier tracé suivant les hauteurs et franchissant les trouées par des passerelles de bois. - les « ruines », vestiges de l’ancien bâtiment d’exploitation de la carrière, sont utilisées comme lieu de stockage. la passerelle le spectacle vivant à la carrière hormis le belvédère, les manifestations artistiques sur le site relèvent essentiellement du spectacle vivant. si d’autres domaines artistiques (musique, cinéma, danse, ...) ont été invités ponctuellement, les créations théâtrales constituent l’association : le cœur d’activité de - de 2007 à 2014, six saisons sont consacrées à la création de spectacles, en coproduction avec le théâtre icare, christophe rouxel en assurant la mise en scène. - en 2016 et 2017, alain kowalczyk prend le relais pour diriger les deux réalisations estivales : « une f^te... » et « 1, 2, 3… molière ! » - en 2018, nous faisons appel à monique hervouët, qui propose deux projets : les « lectures gourmandes » en 2018, et « cyrano » en 2019.

un lieu d’accueil et de lien social dans un lieu inhabité (et inhabitable…), les activités de la carrière mettent systématiquement en évidence un souci permanent de l’association : la qualité apportée à l’accueil. les bénévoles participant à la vie du site viennent d’horizons très divers. chacun peut y trouver son compte dans la variété des tâches. construction de décors, débroussaillage, préparation de repas, service, montages électriques, fabrication de mobilier, de costumes, billetterie, gestion des parkings, gardiennage, jeu théâtral, communication, tâches administratives offrent à chacun l’occasion de se mettre en valeur. l’investissement peut être très variable. pour certains, la carrière représente une activité parfois mineure en temps passé, mais essentielle en qualité relationnelle. pour d’autres, elle représente une activité centrale. pour d’autres encore, c’est l’unique fenêtre ouverte sur l’extérieur. pour chacun, c’est l’assurance de participer à son niveau à un projet enthousiasmant, sans crainte d’être jugé ou disqualifié. tous sont là avec un objectif commun à atteindre ensemble. sans cet objectif, la plupart des liens n’existeraient pas. on ne travaille pas ensemble, on ne mange pas ensemble, on ne partage pas un verre ensemble pour le seul plaisir d’être ensemble, mais bien parce qu’on œuvre conjointement à la réalisation d’un spectacle ou d’un ouvrage d’art, et qu’il nous faut pour y arriver partager le travail, le repas, le coup à boire. a ce moment, il n’existe plus de paysan, de professeur, d’infirmière, de cadre, d’ouvrier, de chef d’entreprise ou de chômeur. il n’existe plus de premier de la classe, de cancre, d’illettré ou de petit génie. plus de beaux, de difformes, d’athlètes ou d’handicapés. c’est la pièce que nous allons présenter, le belvédère que nous allons édifier qui constitue le liant entre tous. et c’est bien par cet objectif commun que se créent des relations véritables. les liens créés dépassent les individus. régulièrement, une école avoisinante, un centre d’animation jeunesse, un groupe de retraités, de randonneurs, de motocyclistes ou de cyclotouristes investissent le site. chaque année, un lieu de vie implique son groupe de jeunes dans les activités de restauration, de communication ou de fabrication de décors, une médiathèque nous sollicite pour présenter des extraits d’œuvre ou échanger autour d’une création. par ailleurs, la carrière entretient des liens réguliers avec des structures- repères dans le monde du spectacle, que ce soit au niveau local avec le canal-théâtre du pays de redon, le grand t ou, plus récemment, la fédération régionale de théâtre amateur tram303. pour nous, la dynamique engendrée par les échanges est essentielle. nos collaborations avec d’autres structures, d’autres associations nous journée de sciage « lectures gourmandes » 2018 la pause-repas

un public varié apportent des savoir-faire nouveaux et des modes de fonctionnement qui nous bousculent et nous vivifient. ainsi, nous avons côtoyé avec grand plaisir cinémanivel pour nos « nuits blanches », le labo du songe pour le festival exodia, l’association le salon ou la famille poupougne pour des soirées-concerts. nos compétences en restauration collective nous poussent même à participer à des manifestations « hors-les-murs », à la fête de la vache nantaise ou à la foire teillouse à redon. s’ils dépassent le cadre de la création artistique, ces événements constituent malgré tout des moments de vie et d’échange très enrichissants. enfin, nous ne pouvons parler d’accueil à la carrière sans parler de notre public. à l’instar de nos bénévoles, il présente une variété étonnante. amateurs avertis de théâtre ou simples curieux, seuls, en couple, entre amis ou en famille, proches ou inconnus, tous vivent ici une expérience qui dépasse le simple spectacle : il s’agit d’une sortie à la carrière ! en route vers 2019… le choix de monique hervouët comme metteure en scène des spectacles de la carrière correspond à une volonté affirmée de l’association de poursuivre ce travail de création sur le site. le travail effectué avec elle en 2018 nous conforte dans ce choix : l’alliance du collectif et de l’exigence, de l’enthousiasme et de la précision, la prise en compte des ressources humaines et locales dans un souci permanent de sublimation, tout nous va bien ! et c’est avec panache que nous espérons répondre à sa proposition pour 2019. a coup sûr, cette nouvelle création déambulatoire nous donnera l’occasion d’utiliser les nombreuses ressources du site, d’en redessiner les espaces, et encore une fois de profiter de toutes nos forces vives et de nos talents variés pour une réalisation ambitieuse et enthousiasmante... à nous cyrano ! statue de cyrano à bergerac

metteure en scène au sein d’une compagnie professionnelle (conventionnée drac) « banquet d’avril », installée à nantes, monique hervouët fut invitée en novembre 2017 à rédiger un double projet pour le collectif : un « petit » spectacle pour juillet 2018 : « lectures gourmandes », un plus ambitieux pour 2019 : « cyrano de bergerac ». son activité de cheffe de troupe professionnelle s’est toujours assortie d’un important travail d’action culturelle : réalisation de projets avec les habitants des quartiers de nantes ou d’angers, stages de formation pour amateurs, enseignants, élèves de conservatoire. ma rencontre avec la carrière monique hervouët un dimanche après-midi de novembre 2017 (pluvieux, comme il se doit), j’ai été invitée par le collectif à une rencontre-visite de la carrière. le site naturel, mêlant la faille minérale à une végétation sauvage et soignée, en balcon sur la vallée de la vilaine, m’a tout de suite fait le même effet que certains paysages de la bretagne intérieure : on ressent au creux de l’estomac une force tellurique inconnue, refuge probable de fées, korrigans et autres bestioles fantastiques. un lieu où l’imaginaire fonctionne tout de suite ! j’étais déjà venue il y a quelques années, spectatrice de l’une des représentations du « supplice de chantal », mise en scène par christophe rouxel. je me souviens avoir été impressionnée par une autre singularité de la carrière : l’enthousiasme collectif qui l’anime, « raisonnable utopie » ancrée sur un territoire, ouverte à tous les possibles de la créativité et du partage. forte de ce double choc, en mode « rêve éveillé », j’ai tout de suite accepté l’invitation qui m’était faite de réfléchir au projet de deux créations pour 2018 et 2019. si j’ai passé jusqu’ici l’essentiel de ma vie théâtrale sur les scènes professionnelles, je peux dire que le théâtre amateur est inscrit dans mon adn. c’est lui qui m’a fait sortir de la grisaille adolescente de mon village charentais, éprouver l’évidence de l’épanouissement artistique, aux riches heures de l’éducation populaire. depuis, j’ai toujours été attentive à compléter mon activité essentielle de nombreux stages, aides à la réalisation, plateaux partagés, adressés à la pratique d’amateurs (ces dernières années, en partenariat avec le grand t et de nombreuses troupes de loire atlantique). en juillet 2018, « lectures gourmandes » fut l’occasion de mieux connaître le collectif. inspirée par les diverses compétences du groupe de bénévoles, cette lecture-spectacle-repas offrait au spectateur des textes de la littérature gastronomique de tous les temps, coordonnés avec la dégustation des mets évoqués par les auteurs. les 10 représentations m’ont permis d’apprécier la curiosité d’un territoire, l’attachement du public au site, la solidité de l’investissement de plus de quatre-vingt bénévoles, la rigueur des comédiens. c’est donc forte de cette expérience que je m’engage en toute confiance et enthousiasme dans cet ambitieux projet de « cyrano de bergerac » le supplice de chantal 2012 « lectures gourmandes » 2018

cyrano de bergerac d’edmond rostand adaptation et mise en scène : monique hervouët « le panache n'est pas la grandeur mais quelque chose qui s'ajoute à la grandeur, et qui bouge au-dessus d'elle. c'est quelque chose de voltigeant, d'excessif — et d'un peu frisé. le panache c'est l'esprit de bravoure : plaisanter en face du danger c'est la suprême politesse, un délicat refus de se prendre au tragique ; le panache est alors la pudeur de l'héroïsme, comme un sourire par lequel on s'excuse d'être sublime. » edmond rostand, extrait de son discours d’entrée à l’académie française. note d’intention / monique hervouët chef-d’œuvre incontesté de la littérature dramatique, « cyrano de bergerac » demeure la pièce française la plus jouée de par le monde. rêve de tout metteur en scène, elle demeure souvent inaccessible du fait de l’envergure de sa distribution, ses décors et la figuration nécessaire. dès sa création en 1897, l’engouement populaire surprend son jeune auteur lui-même, décoré illico de la légion d’honneur. elle rassemble dans une rarissime unanimité les critiques les plus hautains et les différentes classes sociales dont sont issus ses spectateurs. c’est qu’il y a « tout » dans cette pièce : belle histoire d’amour, idéalisme et irrévérence, grands sentiments, humour… réunis dans une écriture qui emprunte autant à la comedia dell’arte qu’aux alexandrins épiques d’un victor hugo. dans cet état d’esprit d’éducation populaire qui guide mes pas au sein du collectif de la carrière de fégréac, il m’a semblé plus qu’opportun de partager l’exceptionnel élan narratif d’ edmond rostand, qui transporte en images, en émotions et en verbe les joies du théâtre lui-même. une mise en scène itinérante chacun des cinq actes de la pièce offre un univers différent, du gros plan au cinémascope : une représentation théâtrale à l’hôtel de bourgogne, une rôtisserie de la rue st honoré à paris, le fameux balcon fleuri de roxane, le siège d’arras et sa grande bataille finale, un couvent enfin qui héberge le deuil de roxane. champêtre le site de la carrière propose, dans son environnement et patrimonial, différents cadres et points de vue, sur un terrain divisé en trois niveaux. du belvédère qui culmine au « gouffre » où s’installent gradin et plateau ouverts sur le paysage, en passant par le niveau médian : un hangar doté d’une cuisine de collectivité et sa vaste prairie cernée de falaises.

nous avons fait le choix d’investir quatre lieux différents, les spectateurs étant invités à déambuler dans le site avec la troupe. s’ajouteront deux stations gustatives : une cabane à mi-descente où sera servi l’apéritif, et le hangar- rôtisserie transformé en restaurant pour la pause dîner. la tradition s’est installée à la carrière de proposer ainsi une soirée « complète ». il s’agit donc davantage d’une « mise en site » que d’une mise en scène. le collectif de la carrière réunit de nombreuses compétences complémentaires à l’art dramatique : équipe-cuisine, équipe chargée des chantiers de maintenance du des paysage et des équipements, constructions et aménagements, équipe-couture. la centaine de bénévoles attachée à ces tâches diverses vient renforcer la troupe dans une même appropriation de l’aventure. un parti-pris collectif la carrière fonctionne sans leader cearismatique, avec une appétence innée pour le partage, la cooptation, la mixité des provenances, compétences et investissements. a l’unisson de cette dynamique singulière, les rôles principaux de la pièce (cyrano, roxane, ceristian, de guicee…) seront tenus par des interprètes différents à ceaque acte. parce que nous avons tous en nous quelque ceose de cyrano, de roxane,… l’identité particulière dont ceaque acteur éclairera le personnage est propre à constituer une mosaïque sensible, fidèle et signifiante dans sa diversité. le spectateur s’y retrouvera grâce au costume, invariable d’une sileouette à l’autre. le passage de relais d’un interprète à l’autre se fera à vue, en toute complicité avec le public préalablement informé du code. plusieurs « cyrano » ou plusieurs « roxane » pourront même parfois interpréter ensemble tirades et situations. ce dispositif, malicieux et jubilatoire, permettra en outre à un maximum de comédiens de prendre sa part de riceesse dramaturgique et d’intériorité. une adaptation incluant des chœurs parlés et chantés l’œuvre est immense. dans son intégralité, elle déroule un spectacle de 3 eeures environ. nous avons ceoisi d’alléger le texte et de le ramener à une durée raisonnable. pour se faire, il fut décidé de joindre à l’écriture de rostand la prise de parole de différents ceœurs, en adresse directe au public. leur fonction consiste parfois à résumer certains épisodes écourtés, à faire les présentations des protagonistes, à partager certaines tirades des plus célèbres, comme celle des nez par exemple. en outre, ce ceœur guide le spectateur dans ses déambulations et assure la transmission du

« mode d’emploi » de la soirée. en earmonie avec le verbe de rostand, leur partition est rimée : alexandrins ou octosyllabes. extrait : maintenant, public attentif, quittez vos places, allez par là op vous attend… l’apéritif ! pour les enfants : du breizh cola. buvez à l’aise mais ne traînez pas car au hangar-rôtisserie cyrano, vainqueur du combat de voir roxane se réjouit. ceaque acte comportera également un ceant collectif, écrit spécifiquement sur des airs d’emprunt, en relation avec la situation passée ou à venir. la compétence de ceef de ceœur est aussi présente au sein de l’équipe. une esthétique foraine anne-emmanuelle pradier, costumière professionnelle, assurera conception et réalisation, ainsi que l’encadrement de l’équipe de couturières et couturiers bénévoles, à laquelle se joindra en renfort l’atelier d’insertion « lever le rideau » de redon. s’il faut bien entendu situer l’action dans son jus xviième, c’est dans un état d’esprit malicieusement anaceronique que sera conduite la logique esteétique des cinq actes. ainsi, capes, bottes et vieux velours pourront se mixer avec des éléments plus contemporains empruntés au cirque, à la danse, aux stocks militaires et autres boutiques goteiques. « jouant à jouer » ce monument du répertoire français, la troupe semblera s’amuser à des déguisements de greniers et de costumiers de teéâtre ou d’opéra, suggérant l’éclectisme d’un spectacle de foire, à l’universalité intemporelle des paillettes, plumes et boléros jetés parfois sur de vieux caleçons et joggings. enfin, la grande amplitude générationnelle des comédiens (de 8 à 80 ans) rappellera avec tendresse l’univers du cirque familial. des figures populaires tels que pierrots et angelots seront autant de figurations poétiques complétant le tableau des grands sentiments partagés.

monique hervouët directrice artistique de la compagnie banquet d’avril metteure en scène et formatrice, travaille dans la région des pays de la loire depuis 1988. d’abord au teéâtre de l’epeémère (cofondatrice) au mans, jusqu’en 1993. puis nombreuses collaborations ou contrats d’artiste associée avec le nta / centre dramatique national d’angers, la crac compagnie, les scènes nationales de st nazaire, cergy-pontoise, le fol ordinaire, angers nantes opéra, le grand t, scènes de pays dans les mauges... fondatrice de la compagnie banquet d’avril en 2001. intérêt particulier pour les écritures contemporaines et les projets mêlant création et action culturelle, en lien avec des territoires. titulaire du certificat d’aptitude à l’enseignement de l’art dramatique dans les conservatoires, monique hervouët a enseigné à l’enm de la rocee sur yon, les conservatoires d’angers, st denis de la réunion et nantes, l’ecole de la comédie de st etienne, l’université paris iii... dernières réalisations 2018 : encadrement d’une troupe de comédiens amateurs et mise en scène d’une lecture- repas-spectacle « lectures gourmandes » à la carrière de fégréac. 2018 : mise en scène de « deux mots » de p. dorin / coproduction festival de caves - besançon - tournée nationale de mai à novembre 2018. 2017 : mise en scène de « suivre les morts » en complicité avec deux sociologues nantaises anne bossé et elisabete pasquier. avignon 2017. 2017 : coordination d’un stage d’initiation et de réalisation pour étudiants « oser » avec simon le moulec. 2016 : coordination d’un stage de réalisation pour comédiens amateurs «3 x 3 x 3 » sur des textes de jean- yves picq. production grand t nantes. « suivre les morts » 2017

2016 : mise en scène de « epreuves » d’après marivaux. fin d’études des la classe d’art dramatique du conservatoire de poitiers. 2016 : réalisation d’une petite forme teéâtrale « small talk » de carole frèceette. elèves de 1ère option teéâtre. lycée bellevue le mans. espal-les quinconces 2015 : réalisation d’un module de lecture publique pour comédiens amateurs « lecteurs fous 2 ». grand t nantes. 2015 : mise en scène « la pluie d’ete » de marguerite duras. coproduction grand t. banquet d’avril. 2014 : mise en scène « l’amante anglaise » marguerite duras. banquet d’avril. 2014 : réalisation d’un module de lecture publique pour comédiens amateurs « lecteurs fous 1 ». grand t nantes 2014 : stage de réalisation teéâtrale à vivoin (72) destiné aux élèves des classes d’art dramatique des différents conservatoires de la région des pays de la loire / mise en scène du « repas » de valère novarina. 2013-14 : conception et mise en oeuvre : création partagée avec les eabitants de la ville de trélazé (49) à la manufacture des allumettes « 243 rue jean jaures ». 2013 : mise en scène de « copies » de caryl ceurceill production banquet d’avril. sélection grenier à sel d’avignon 2013. exploitation saison 13/14.. 2012 : conception lecture mise en espace de « un retournement l’autre » de frédéric lordon. maceines de l’île, nantes. 2012 : conception et mise en œuvre : création partagée avec les eabitants du quartier de bellevue-ceantenay à nantes « patati patatas » ville de nantes. 2011/2012 : mise en scène de « le tartuffe » de molière, coproduction le grandr scène nationale de la roche-sur-yon. tournée régionale et nationale saisons 11/12, 12/13, 13/14 « l’amante anglaise» 2014 « le tartuffe » 2012